Comme le chante notre Johnny national, "noir c'est noir et il n'y a plus d'espoir". C'est aussi ce que pense notre chroniqueur financier le plus en vue : Olivier Delamarche. Alors que l'agence de notation Standard and Poor's vient elle aussi d'abaisser la note sur les dettes souveraines grecques comme nous l'apprend cet entrefilet publié dans le Monde, il en est certain : la Grèce est en faillite et ne pourra jamais rembourser ses dettes. Autant préciser que le nouveau plan de sauvetage n'a convaincu personne. N'en déplaise à Nicolas Sarkozy et à Angela Merkel. Du coup, la seule solution possible sera la sortie de la Grèce (et d'autres...) de l'euro. On va avoir une remise à plat des systèmes monétaires européen et américain... D'ailleurs, il convient de préciser que le président Obama dit des choses et fait le contraire. Il affirme que l'augmentation de la dette serait une mauvaise chose pour l'économie américaine tout en se battant comme un beau diable pour augmenter son plafond. Allez comprendre... Il n'empêche que le plafond de la dette sera relevé. Mais jusqu'où peuvent-ils aller ? La dette est déjà à 100% du PIB et son relèvement l'amènera à 125%. Tout le monde estime que c'est nécessaire mais personne ne relève que c'est une bien mauvaise nouvelle dans un monde qui croule sous l'endettement. Aujourd'hui si on compte les "Munibonds" et les garanties apportées à Fannie Mae et Freddie Mac, les dettes américaines dépassent déjà la somme de 20.000 milliards de dollars. Or au final, il va bien falloir que quelqu'un paye. Devinez qui ? Ce n'est pas en rajoutant de la dette à des gens endettés que l'on va changer quoi que ce soit. C'est une fuite en avant. On fait tout simplement de la cavalerie. A la fin cela va faire très mal... Tenez le vous pour dit...
Olivier Delamarche - 26 juillet 2011 - BFM... par MinuitMoinsUne
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