mardi 14 décembre 2010

Conquérant ou baratineur...?

Alors que le gouvernement français vient d'être remanié, il convient de s'interroger sur qui est vraiment François Fillon renommé Premier ministre. Alors que nous sommes en guerre économique, nos dirigeants sont-ils compétents ? Rien de moins sur à lire ce papier publié par le site Infoguerre. Pendant qu'Angela Merkel souhaite une Allemagne forte, la feuille de route du gouvernement Fillon semble en comparaison proche de la déclaration de l'Armée du Salut. Le monde entier est en train de prendre des mesures protectionnistes contre les "attaques sauvages". "Il semblerait que les engagements pris lors du G20, à Washington, en novembre 2008, et consistant à ne pas faire apparaître d'obstacles aux investissements et aux échanges de biens et de services, n'aient pas été respectés, bien au contraire, puisque le rapport dénombre chez les 30 premiers partenaires commerciaux de l'Europe, 278 mesures supplémentaires durant les 18 derniers mois". Et que fait l'Union Européenne pour se prémunir ? Rien ou pas grand chose tant l'Allemagne influe la politique économique de l'Union. Il est donc grand temps pour nous Français de s'affranchir du diktat allemand. Ne pas avoir de stratégie de puissance équivaut aujourd'hui à un sabordage pur et simple sur l'échiquier des nations. Bref, on a donc bien les politiques que l'on mérite. D'autant que on a de plus en plus l'impression que ces dirigeants sont plutôt là pour diriger les multinationales apatrides du CAC 40, des entreprises qui ne se reconnaissent plus dans l'intérêt national. Souvenez-vous de l'exemple de l'A380 et son retard de production, quand l'usine de Hambourg avait utilisé un logiciel différent de celui utilisé par les autres usines EADS. C'est une filiale française qui en avait fait les frais (licenciements et fermeture). Cela en dit long sur la servilité de nos dirigeants notamment dans leurs relations avec nos voisins allemands le tout sur fond de délit d'initiés (dont aucun des protagonistes n'a été condamné) et de délocalisation en Chine pour rendre plus profitable les cessions d'actions par les Etats. Bref, l'exemple en dit long sur comment l'Allemagne protège son industrie et ses intérêts tandis que nos dirigeants peuvent nous sacrifier sur l'autel européen...

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