Ou du moins ça lui ressemble à en croire ce tweet envoyé par le site Wikileaks à ses sympathisants leur recommandant de placer leurs fonds dans un endroit plus sûr. Comme le souligne ce papier publié par le Point, la Bank of America se trouve au centre de toutes les conjectures depuis que Julian Assange a menacé de s'attaquer à une grande banque américaine. Citée nommément, les analystes redoutent que les déclarations à paraître début janvier soient suffisamment fracassantes pour ébranler l'établissement. "Aussitôt les médias américains déterrent un autre entretien donné un an plus tôt par Julian Assange, au magazine Computer World, où il affirmait détenir '5 gigaoctets de données provenant de Bank of America, du disque dur d'un de ses dirigeants'. Ce jour là, le titre de la banque dévisse de plus de 3% à Wall Street. Mais la bourse de New York a rapidement tourné la page. Depuis, elle s'est envolée de plus de 20%, profitant de l'engouement des investisseurs pour les valeurs financières en cette fin d'année". Bref, tout le monde est sur le pied de guerre à l'intérieur de la grande banque américaine. Chacun y va de ses supputations sur la teneur des révélations à venir. Mais les paris vont invariablement sur les mêmes sujets : l'acquisition du spécialiste du crédit hypothécaire Countrywide ou de la banque Merrill Lynch en pleine tourmente financière. "Le seul point critique, selon Dick Bove, serait d'apprendre que les dirigeants de la banque créaient sciemment des produits financiers déficients pour les vendre à des clients naïfs". Il n'en reste pas moins que la banque (qui touche près d'un ménage américain sur deux) a mis spécialement en place une cellule de crise pour tenter de parer aux retombées négatives éventuelles. A croire qu'elle a vraiment quelque chose à se reprocher...
mercredi 29 décembre 2010
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