La presse quotidienne découvre la crise. Parmi tous les journaux à problème, le plus emblématique d'entre-eux : le Monde. On disait du temps de sa splendeur qu'il y avait la droite, qu'il y avait la gauche et qu'il y avait le Monde. Ce quotidien était alors une bible d'informations avec un véritable travail d'investigation et des articles à l'analyse rigoureuse qui exigeaient un effort de lecture. Aujourd'hui le quatrième pouvoir n'existe plus. Il a été remplacé par le cinquième pouvoir : les sites internet et les commentaires comme le souligne ce papier publié par le site Dedefensa. Du coup, le Monde comme tous les autres quotidiens voit ses lecteurs se raréfier ce qui entraîne une inévitable compression des coûts. Quitte à choquer les journalistes en place au premier rang desquels le directeur de la rédaction Eric Fottorino, dont on apprend aujourd'hui sa révocation par les nouveaux propriétaires du quotidien. Bref, le quotidien emblématique du soir a tout simplement moins de lecteurs donc moins de rentrées publicitaires. Or comme la ménagère, on ne peut dépenser plus d'argent que l'on en a dans le porte-monnaie...
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