Alors que ça fait longtemps que les salaires n'augmentent plus, l'attention des ménages est de plus en plus portée sur les dépenses, notamment celles de la vie quotidienne qui n'en finissent plus d'atteindre des sommets. On l'avait déjà remarqué en octobre dernier suite à une enquête de la Voix du Nord (voir par ailleurs), cela nous est confirmé avec ce papier publié dans le quotidien Nice Matin. Le passage à l'euro a vraiment grévé notre pouvoir d'achat comme le montre ce ticket de caisse basé sur un caddy comparable. Au hit-parade des hausses inconsidérées, la laitue au point de l'appeler "or vert". "Elle coûtait en 2000 un peu moins de cinq francs la pièce (4,95 FF soit 0,75 €). On la trouve aujourd'hui à 2,30 € sur les étals des supermarchés. Plus de 200% d'augmentation. Minimum. Car à la mode du bio, ceux qui optent pour un produit labellisé devront débourser plus cher encore". Et cet exemple est valable pour tous les produits de grande consommation. Sauf pour le camembert (dont le prix est stable). Allez comprendre ! De plus, l'Union Européenne a tout fait pour que les consommateurs ne puissent pas s'en rendre compte. Une directive a abolit la réglementation sur les quantités qui devaient être des entiers. Il est désormais possible de vendre des bouteilles d'huile de 450 cl, des plaquettes de beurre de 210 g ou des boites de 8 oeufs. Pour les consommateurs, il n'est plus possible de comparer. Bref, on voit là comment les chiffres de l'inflation sont tout simplement fantaisistes pour ne pas dire inventés. Il ne faut pas oublier que la seule utilité de l'euro était de soi-disant garantir la stabilité des prix. Quitte à sacrifier le reste : droits sociaux, services publics, revalorisation du SMIC,...Se pourrait-il que l'Union Européenne ait exigé tant de sacrifices pour arriver à ce piètre résultat ? Une baisse vertigineuse du pouvoir d'achat alors qu'on a élit un président qui irait chercher la croissance avec les dents ? On nous aurait donc menti...?
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