Faut-il mourir pour les banques ? La réponse est dans l'illustration et pourtant... Comme nous l'indique ce papier de l'agence de presse Presseurop, un juriste roumain vient de préciser que les plans de sauvetage de Bruxelles à l'égard des banques européennes étaient complètement sidérants puisqu'ils mettaient en cause l'état Providence. 4.589 milliards d'euros d'aides ont ainsi été approuvés par la Commission Européenne durant ces deux dernières années, soit 45 années du PIB de la Roumanie. Les aides d'état représentent un soutien accordé à une entreprise avec de l'argent public. Octroyées de façon administratives, elles sont opaques et ne sont pas soumises à l'approbation du citoyen. Or un citoyen a aussi des droits. Du coup, le sauvetage des banques rend caduc le devoir de payer des impôts. En effet, nous acceptons de payer des impôts parce que l'Etat finance correctement ses missions régaliennes (éducation, santé, défense,...), or l'Etat a préféré sauver les banques de la faillite avec notre imposition. Il faut donc faire comme les Islandais : refuser de payer pour les banques. Sinon, on n'en a pas fini de payer la note tant sur le plan social qu'économique...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire