Champagne dans les salles feutrées des conseils d'administration. Les actionnaires se félicitent des dernières décisions prises par les patrons de deux multinationales qui ont joué leur jeu. Au premier rang : la banque britannique HSBC. Elle nous avait déjà annoncé 700 licenciements au début du mois de juillet (voir par ailleurs). Mais ce plan social n'avait pas de quoi faire grimper aux rideaux. Du coup, la banque a mis le paquet afin d'être bien vue par les investisseurs : 30.000 licenciements à travers le monde comme le révèle cet article de la Tribune. La conséquence : une envolée du prix de l'action à la bourse de Londres. Il est à noter que cette charrette vient d'être rendue publique alors que le bénéfice semestriel de la banque a augmenté de 35%. Allez comprendre... Dans le même temps, le laboratoire pharmaceutique américain Merck a annoncé vouloir se séparer de 12.000 personnes (13.000 ?) dans le monde comme le souligne cet entrefilet publié par le site de Radio Canada. D'après son PDG, "le laboratoire Merck prend ces mesures difficiles afin de pouvoir croître de façon rentable et de continuer d'accomplir sa mission". Tout est résumé dans cette seule phrase. A n'en pas douter, la rentrée sera chaude sur le front social mais chut ! Laissons les Français se prélasser sur les plages sans les déranger, cela n'en vaut pas la peine...
mardi 2 août 2011
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