Ah Saint-Trop'... Toute notre jeunesse ! Saint-Tropez et son port typique mêlant pêcheurs et milliardaires, ses boites de nuit où les VIP du monde viennent danser et claquer leurs thunes, la place des Lices où les boulistes du dimanche peuvent affronter une "vedette" lors d'un tournoi de pétanque, sa gendarmerie rendue célèbre par le maréchal des logis... chef Cruchot, et ses prêts toxiques... Hein ? C'est quoi cette histoire ? C'est un entrefilet publié sur le site News 26 qui nous informe que la fin de la fête est pour bientôt dans la municipalité varoise. La raison : le franc suisse ! En d'autres termes, alors que le dollar et l'euro ne valent plus que le montant du papier destiné à les imprimer, les autres monnaies voient leurs cours s'envoler. Notamment le franc suisse. Or si la ville de Saint-Tropez a des gendarmes, elle ne semble pas disposer de comptables. On apprend ainsi qu'elle a emprunté des sommes dont le taux d'intérêt est fixé en fonction de la cotation de la monnaie suisse. Normal en période de crise, l'air des banques helvètes paraît nettement plus sain que celui des banques françaises. Sauf que la douloureuse va être sévère. Ainsi, l'année prochaine le montant des intérêts à payer sera multiplié par ... 10. "Drames de la spéculation. Un rapport de la Cour des comptes a récemment révélé que des villes comme Saint-Tropez ont des emprunts dont l'intérêt annuel est indexé sur le franc suisse. A moins d'une forte baisse du franc, le taux d'intérêt que vont payer les contribuables tropéziens atteindra près de 30%. Les municipalités françaises ont un total de 10 milliards d'euros d'emprunts à hauts risques dans leurs livres de comptes". De quoi les faire s'interroger si elles aussi do you pay for les banquiers...?
mardi 23 août 2011
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