En voilà encore un qui vient de se faire rattraper par son passé... Son nom : Ingvar Kamprad. Comme le révèle le site Wikipedia, ce suédois bon teint n'est rien d'autre que la onzième fortune mondiale en tant que fondateur de l'enseigne d'ameublement Ikea. A l'instar de Coco Chanel (voir par ailleurs), ce vieux monsieur a eu et a encore de bien étranges accointances selon la journaliste Elisabeth Aasbrink, auteure d'un livre consacré à sa personnalité et titré "Et les arbres restent debout à Wienerwald". Ainsi, comme nous l'apprend ce papier publié par l'Express, il était un partisan acharné du IIIème Reich. Il a notamment entretenu des liens étroits d'amitié avec Per Engdahl, l'un des principaux nazis du royaume de Suède. Au point d'affirmer en août dernier que Engdahl était une grande personnalité et qu'il maintiendrait cela jusqu'à la fin de sa vie. De plus, alors qu'il avouait bien volontiers que sa jeunesse fasciste était un "accident de parcours", on apprend dans cet article qu'il avait adhéré à un des groupuscules les plus extrêmes du pays : le Rassemblement socialiste suédois (SSS). Pour lequel il recrutait et se montrait fort dévoué au point que la police lui avait accolé le terme "nazi" sur son dossier... Bref, vous l'avez compris : l'une des marques les plus connues au monde est désormais entachée de manière indélébile de la "carrière" de son fondateur. Evidemment le site de la marque n'a pas daigné mettre ces éléments à la connaissance de leurs clients. Mieux vaut cacher les vérités qui dérangent. Pour notre part, nous nous abstiendrons désormais de fréquenter cette enseigne et faire fructifier le patrimoine d'un bien sinistre personnage...
mercredi 31 août 2011
Rattrapé par son passé...
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