On a déjà pu exprimer sur ce blog tout le mépris qui nous anime quand nous parlons de la multinationale américaine Monsanto. Ce géant de l'agriculture a réussi à faire breveter les plantes de façon à ce que tous les paysans du monde soient obligés de s'acquitter d'une redevance pour pouvoir les exploiter. Au point de s'endetter plus que permis et d'en arriver bien souvent à des extrémités (voir par ailleurs). Mais parfois ces Vampires se font rattraper par la législation des pays "colonisés". C'est ce qui s'est passé en Inde comme nous l'enseigne cet article publié par le Monde. On y apprend que ce Vampire est poursuivi en justice pour biopiraterie. "L'Autorité indienne de la biodiversité vient d'annoncer qu'elle allait engager des poursuites judiciaires à l'encontre du semencier américain Monsanto pour avoir mis au point une aubergine génétiquement modifiée à partir de variétés locales sans en avoir demandé l'autorisation". Il apparaît que seul le coton génétiquement modifié a le droit de citer aujourd'hui en Inde, la seule culture ayant obtenu l'autorisation d'être produite. Mais tel que nous le montre ce papier, les cadres juridiques n'ont pas l'air de poser problème à cette multinationale. D'autant qu'elle a l'habitude d'influer très ouvertement sur les ministres de l'Agriculture en place. Sauf que cette fois-ci cela n'a pas fonctionné. Les gouvernements de certains pays émergents ne s'en laissent plus conter. A quand des postures aussi fermes sous nos contrées ? Pour tout savoir sur ces nouveaux crimes de piraterie, nous vous conseillons ce reportage programmé sur Arte mettant en relief le scandale du vol du patrimoine humain. Plus que jamais, il est temps de faire cesser cette main basse sur la nature...
Biopiraterie : Breveter le Vivant 1/3 par Wakeup-
Biopiraterie : Breveter le Vivant 2/3 par Wakeup-
Biopiraterie : Breveter le Vivant 3/3 par Wakeup-
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