Vous connaissez très certainement cette marque espagnole de vêtements féminins ? Appartenant à la multinationale Inditex (un des leaders mondiaux de la confection textile), cette dernière s'est fait connaître du grand public par sa stratégie industrielle. Sa solution gagnante : la rapidité, la réactivité et la flexibilité ! A savoir pouvoir renouveler son assortiment deux fois par mois quand ses concurrents ont des délais bien plus longs (...) à force de délocaliser leurs productions à l'autre bout du monde ! Mais ne nous y méprenons pas ! Ce n'est pas parce qu'elle produit plus localement que d'autres que cette boite est plus vertueuse pour autant. Bien au contraire à en croire cette dépêche Reuters reprise par l'Expansion. Ainsi, on y apprend donc que la filiale brésilienne de Zara est tout simplement accusée de travail forcé. En France on dit même esclavage. "La marque espagnole de vêtements Zara est accusée d'employer des travailleurs dans des conditions proches de celles de l'esclavage dans l'état de Sao Paulo et fait l'objet d'une enquête. A Americana, 52 Boliviens qui travaillaient au noir dans des conditions insalubres ont été trouvés". Evidemment et comme toujours, la société mère s'est défaussée sur la direction de sa filiale brésilienne qui faisait appel à des sous-traitants locaux. C'est fou comme ces multinationales ne savent jamais ce qui se passe dans leurs établissements secondaires et laissent faire les choses tant qu'elles ne sont "prises la main dans le sac". Pour notre part, nous ne pouvons qu'encourager nos lectrices de se passer désormais d'aller faire leurs achats dans cette enseigne. Histoire de montrer à ces esclavagistes des temps nouveaux que maintenant et plus que jamais, l'habit ne fait plus le moine...
vendredi 19 août 2011
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