Il y a de moins en moins d'argent dans les caisses, d'autant plus que l'austérité est le mot à la mode dans tous les pays d'Europe. Du coup, il s'agit de faire des choix pour les gouvernements. Seules les missions les plus importantes de l'Etat sont désormais financées. Comme le souligne ce papier publié par Presseurop, la restauration du patrimoine n'en fait pas partie. Le patrimoine culturel est l'une des premières victimes des mesures d'austérité adoptées par les Etats européens. Et si nous voulons sauver Pompéi et d'autres sites et monuments du sud de l'Europe, il est grand temps de changer la gestion de la politique culturelle. "On a toujours attribué les manquements dans le secteur de la conservation au déséquilibre existant entre le fabuleux patrimoine culturel du sud de l'Europe et les ressources comparativement limitées dont disposent les gouvernements de la région. L'Italie compte plus de sites inclus dans le patrimoine mondial de l'Unesco que tout autre pays, et l'Espagne est la suivante sur la liste". Comme on l'apprend dans cet article, le financement culturel espagnol a déjà chuté d'un tiers. Le mois dernier, c'était l'Italie qui votait des mesures d'économie d'ordre culturel au point que le site de Pompéi continuera de fonctionner avec des directives datant des années 70. Du coup, il apparaît de plus en plus probable que le secteur privé sera appelé à la rescousse pour financer les restaurations historiques comme ce qui se passa pour la réfection du Colisée à Rome qui va être "sponsorisé" par le fabricant de maroquinerie et de chaussures italiennes Tod's. A quand une cathédrale Renault en France ?
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