On ne le dira jamais assez : les artistes imaginant des oeuvres de fiction ne savent pas combien ils sont parfois des visionnaires du futur. C'est le cas notamment d'Aldous Huxley. Il y a tout juste 80 ans il publiait son chef d'oeuvre "le Meilleur des mondes". Un ouvrage qui met en scène une société dans laquelle la reproduction sexuée telle qu'on la conçoit a totalement disparu et où les êtres humains sont conditionnés dès leur naissance. Bref, une société pas spécialement agréable à vivre. Et pourtant cette société existe. Elle se trouve en Suède. Comme nous l'enseigne cet article publié sur le site canadien Sympatico, l'école primaire Egalia est fondée sur la théorie Gender prônant l'égalité parfaite entre les garçons et les filles. Le tout avec l'aval des autorités. "Dans le petit monde d'Egalia, le personnel évite les "lui" et les "elle" : les 33 enfants scolarisés dans cet établissement de Stockholm pas comme les autres sont des "amis" plutôt que des filles ou des garçons". Bref, dans ce petit monde d'Egalia, les humains sont asexués. Un monde parfait. Le meilleur des mondes... Heureusement que certains se posent sérieusement des questions sur les bienfaits d'une telle initiative. A leurs yeux, on est devant un totalitarisme rampant qui veut nous rendre TOUS semblables. Bref, l'Histoire nous ressert ses plats. Souvenons-nous : la crise de 1929 avait favorisé la montée de l'extrême droite et de ses funestes théories (comme l'eugénisme et l'arianisme). Or actuellement grâce au "génie génétique", nous sommes à l'aube d'une production en série d'humains standardisés. Conséquence logique d'une civilisation ne vivant que pour l'aspect matériel de l'existence. Le culte de la performance et de la rentabilité sera exacerbé avec la situation économique et entraînera invariablement la production de "surhomme" n'en déplaise à tous ceux qui pensent que ces projets se sont évaporés avec la fin de la Seconde Guerre mondiale...
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