Bien des hommes politiques ont tendance à oublier cette simple règle qui prévaut en démocratie. C'est le cas notamment au Sénégal où le vieux président Wade a voulu organiser un coup d'état électoral. Il a tenté de faire passer une loi stipulant la création d'un poste de vice-président (à l'image de celui existant aux Etats-Unis) et la modification des élections présidentielles de 2012. "Dans sa version initiale, le texte visait à modifier la Constitution pour permettre aux Sénégalais d'élire simultanément, dès 2012, un président et un vice-président sur la base d'un 'ticket' qui, pour l'emporter, pouvait ne recueillir au premier tour que 25% des suffrages exprimés". Ben voyons... Ou comment réinventer la démocratie selon cet article publié par l'Express. Trois jours d'émeutes et une centaine de blessés plus tard, le président sénégalais a du ranger son projet de loi comme le note cette dépêche de l'Agence de Presse Sénégalaise. N'oublions pas que Abdoulaye Wade dès sa prise de pouvoir a toujours eu une attitude pour le moins équivoque vis à vis des institutions démocratiques de son pays comme le rappelle Wikipedia. En dix ans, il a réussi le tour de force de saccager l'économie et la démocratie du Sénégal. Il s'apprêtait à rejoindre dans l'Histoire les Ben Ali, les Moubarak, Gbagbo et Kadhafi à qui il s'était empressé de jeter la pierre. Mais aujourd'hui, les peuples ne se courbent plus. Et c'est bien là l'essentiel...
vendredi 24 juin 2011
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