Ce proverbe s'applique sans aucun doute et tout particulièrement au député européen britannique Nigel Farage. Il faut préciser que le porte-parole des eurosceptiques boit du petit lait en ce moment. Depuis le temps qu'il nous dit que l'Union Européenne n'a rien d'une démocratie et que ses jours sont comptés. Bref, il a de nouveau fait une allocution au Parlement de Strasbourg qui résonne encore dans la tête des technocrates bruxellois : Barroso et Van Rompuy en tête. Pour lui, il n'y a aucun doute : on est en train d'assister à l'effondrement de l'Union Européenne et de sa monnaie. Alors qu'auparavant, on lui aurait certainement mis une amende pour ses propos, aujourd'hui devant la nouvelle donne, plus personne n'ose le contester y compris le président de la Commission qui se fait traiter de fantôme. Et il enfonce le clou : "il y aura des millions de chômeurs, des gens qui vont souffrir pour que votre histoire d'euro puisse continuer, mais cela ne marchera pas. Le prochain pays sera le Portugal et ensuite l'Espagne et pour cette dernière, le renflouement correspondra à sept fois celui de l'Irlande. Si vous volez l'identité des gens, leur volez la démocratie, tout ce qui leur restera c'est le nationalisme et la violence en espérant que le marché détruira l'Eurozone avant que cela n'arrive". Vous imaginez la consternation dans les rangs du Parlement. Farage le seul député qui dit tout haut ce que tout le monde ressent tout bas...
vendredi 26 novembre 2010
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